Mota Engil, le leader de la construction au Portugal, devrait annoncer prochainement de nouveaux contrats de développement des infrastructures en Afrique, bien que la région soit soumise à une croissance économique moins forte que prévue en monnaie locale et en dollar, en raison de la baisse des prix des matières premières minérales et de la hausse du dollar américain.
« Nous ferons très prochainement des annonces surprenantes sur nos opérations en Afrique… », a fait savoir Gilberto Rodrigues le directeur général de Mota Engil Africa une des branches du groupe de construction. Pourtant les revenus africains de l’entreprise ont reculé de 19% au cours du premier trimestre 2015, se limitant à 197 millions d’euros (207 millions $), du fait notamment du recul des dépenses publiques en Angola, un de ses principaux marchés.
En Afrique centrale et plus précisément au Cameroun, le constructeur a aussi perdu un marché de construction de chemin de fer minéralier qui était presqu’acquis, après une modification des engagements du gouvernement local dans ses relations avec son partenaire, Sudance Resources, dans le processus d’exploitation d’un gisement de fer à l’est du pays.
Mota Engil estime que, malgré ces vents contraires, il y a toujours des ponts, des routes et des chemins de fer à construire et que, de ce fait, il existe des possibilités de marchés pour près de 15 milliards $ en Afrique.
Avec Agence Ecofin