En Côte d’Ivoire, l’anacarde continue de s’imposer au fil des années comme l’une des cultures-phares de l’agriculture nationale. En effet, le pays a enregistré une production de 625 000 tonnes de noix de cajou durant l’année 2015 pour une recette de 337 milliards de francs Cfa, indique l’APA.
Sur cette manne, les producteurs ont touché 256 milliards de francs Cfa selon Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement.
Comparant cette performance aux résultats enregistrés deux campagnes plus tôt, l’officiel a déclaré : «Le chiffre d’affaire de l’ensemble de la filière noix de cajou est passé de moins de 200 milliards de francs Cfa en 2013 à 337 milliards francs Cfa en 2015, soit une hausse de 68% pour un accroissement de volume sur la période de l’ordre de 25%. Dans le même temps les revenus distribués aux producteurs sont passés de 75 milliards de francs Cfa à 256 milliards de francs Cfa». Et d’ajouter qu’en ce qui concerne les prix ceux-ci ont progressé de 75 francs Cfa le kilogramme il y a quelques années à un médian de 410 francs Cfa avec des pics qui ont atteint 660 francs Cfa.
Pour la Côte d’Ivoire, aujourd’hui leader africain de l’anacarde, l’objectif est désormais clair : rattraper et détrôner l’Inde, numéro un mondial de cette filière.
Avec Agence Ecofin