Alors que le constructeur français a choisi le Maroc et – peut-être – l’Algérie pour y implanter des usines de construction automobile, il assure que la Tunisie restera l’un de ses principaux fournisseurs de composants dans la région.
Pour l’année 2015, PSA Peugeot Citroën, dont les activités africaines et moyen-orientales sont dirigées par Jean-Christophe Quémard, a signé des contrats d’achat de pièces automobiles dans le pays pour un volume total de 100 millions d’euros, dont 40 sont déjà engagés. Le groupe français tient ainsi les engagements pris lors d’une rencontre avec le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, en mai 2015 à Tunis.
Cette annonce devrait donner une bouffée d’oxygène à un secteur qui compte 270 équipementiers et inciter à la création de nouvelles unités de production, puisque l’objectif est de porter le montant des commandes à 350 millions d’euros en trois ans.
Cette annonce devrait donner une bouffée d’oxygène au secteur et inciter à la création de nouvelles unités de production.
Abderrahim Zouari, le président de Stafim Peugeot Tunisie (le distributeur local des véhicules du groupe français), et Khalil Laabidi, directeur de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa), qui ont joué un rôle clé dans le renforcement du réseau de fournisseurs tunisien de PSA Peugeot Citroën, espèrent que les achats de composants automobiles du constructeur atteindront à terme 500 millions d’euros par an et permettront de créer 10 000 emplois.
Avec Jeune Afrique