Une dizaine d’entreprises adjudicataires des principaux marchés de travaux, dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID), ont été mises en demeure mercredi par le préfet de région, Fadi Ouattara, d’achever les travaux en souffrance dans un délai d’un mois, annonce l’AIP.
« C’est un sursis qu’on vous donne. Si en un mois vous n’avez pas pu terminer les travaux, votre contrat sera résilié », a-t-il martelé, avouant s’expliquer difficilement ce grand retard accusé par les entreprises qui avaient trois ou six mois de délai contractuel pour achever les travaux, mais qui sont encore à la traine après plus de deux ans .
L’administrateur civil a fait savoir aux responsables des « entreprises défaillantes » que ce délai est de rigueur dans la mesure où la BAD, principale bailleur de fonds du PAIA-ID, qui a envoyé une mission d’évaluation sur le terrain le 22 février dernier, souhaite que tout soit achevé dans un délai de 100 jours.
Il a, par ailleurs, exhorté l’équipe de coordination du projet à tout en œuvre pour le règlement diligente des factures afin de permettre aux entreprises d’être plus performantes dans la réalisation des travaux.
Le PAIA-ID, d’une durée de cinq ans, vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté en milieu rural. Les principales réalisations attendues du projet, d’un coût total estimé à 18,7 milliards FCFA, concernent l’aménagement de 923ha de bas-fonds pour la riziculture irriguée et des cultures maraichères.
Elles concernent également la réhabilitation ou la construction de 620km de pistes rurales pour améliorer la circulation et désenclaver les zones de production et la réhabilitation ou la construction des infrastructures d’adduction en eau potable, notamment, des châteaux d’eau, des pompes à motricité humaine (PMH) et des systèmes d’hydraulique villageoise améliorée (HVA).