Le Togo, géostratégique pour le Programme alimentaire mondial (PAM)? C’est en tout cas ce qui ressort de la visite à Lomé ce mercredi 15 mars, d’Abdou Dieng. Le directeur général du PAM a affirmé que son institution comptait beaucoup sur le Togo pour remplir ses objectifs.
« Le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) veut utiliser le Togo comme hub logistique, en important beaucoup d’aliments à travers son port pour servir les pays environnants », a déclaré Abdou Dieng. Pour lui, le Togo dispose d’une situation géographique ”exceptionnelle” qui en fait une porte d’entrée naturelle vers des pays comme le Burkina-Faso, le Mali et le Niger.
Le responsable onusien vante également la qualité du port de Lomé, le plus en eau profonde de la sous-région, ce qui en fait l’un des plus fréquentés et sollicités. Lomé pourrait capitaliser sur son expérience logistique et servir de lieux de stockage et de dispatching des cargaisons vers les zones les plus touchées par la famine et la sous-alimentation.
Le Togo, partenaire du PAM pour lutter contre la faim
Au cours de son entretien avec le premier ministre togolais,le directeur général Abdou Dieng a aussi salué la place importante que le gouvernement togolais accorde à la lutte contre la faim dans son pays. Pour lui, le Togo est un pays pilote pour atteindre les objectifs du Millénaire au vu de sa « vision bien articulée… qui le met sur la bonne voie pour réaliser les objectifs qu’il s’est fixés ».
Des points de vue exprimés au premier ministre Togolais, qui l’a reçu ce mercredi à la primature. Le top management de la structure onusienne a aussi lors de cette audience évoqué le renforcement de la coopération entre le PAM et le Togo.
Il reconnaît l’intérêt pour son institution d’accompagner les pays dans leur lutte contre la faim d’ici 2030. Avec ses excédents agricoles annoncés par le ministère de l’agriculture ces deux dernières années FAO, le Togo pourrait bien aider à l’atteinte de cette vision.
Organisme du système des Nations unies, le PAM est une agence entièrement consacrée à l’alimentation et qui est financée par des contributions volontaires. Il a été créé en 1961. Depuis, il œuvre pour la suffisance alimentaire. D’après les chiffres de l’ONU, chaque année, pas moins de 80 millions de personnes jouissent de son aide dans près de 80 pays.
Avec latribuneafrique