L’ensemble des marchés financiers d’Afrique de l’Est étaient dans le rouge à la clôture des activités le jeudi 23 juillet 2015. Il n’est pas exclu que la situation soit due aux pressions que subissent les différentes monnaies des pays de cette sous-région, lorsqu’on effectue une compilation des analyses faites sur ces économies.
Au Kenya, la contreperformance a été tirée par le secteur financier, avec CIC Insurance (-18.1%), Pan Africa Insurance (-13.5%) et CFC Stanbic (-13.0%). le Nairobi Stock Exchange 15 a ainsi reculé de 2,5%.
Le Rwanda Stock Exchange était aussi en recul de 2,7%, plombé par les contreperformances de Bank of Kigali, principal titre négocié, qui a plongé de 3,4%.
En Tanzanie, le Dar es Salam All Share Index a plongé légèrement de plongé de 1,8%. Le cimentier Twiga (-7%) et le banquier National Microfinance Bank (-3,7%) ont réalisé les plus mauvaises performances.
Le marché ougandais s’en sort relativement mieux que les autres et ne recule que de 0,3%
Un argument de plus qui vient appuyer l’hypothèse d’une pression exercée sur les investisseurs par la hausse du dollar américain, est la courbe de performance des rendements en dollars sur ces places financières. Pour tous les pays de la région, cet indicateur affiche un recul moyen de 15% depuis le premier janvier 2015
La BRVM, le marché financier qui regroupe les pays de l’union monétaire ouest-africaine (UEMOA) continue d’être sur des ondes positives avec un rendement potentiel en dollar US en hausse de 3,4% depuis le début de l’année. L’Afrique du sud et certains de ses pays satellites notamment la Zambie ou encore le Malawi, ont terminé dans le rouge et au Maghreb, enfin, l’Égypte a terminé sur une petite progression (+0,8%) ainsi que le Maroc (Bourse de Casablanca), alors qu’en Tunisie où on est en période de publication de résultats intermédiaires, la BVMT a reculé très légèrement (-0,1%).
Avec Agence Ecofin