Les ventes en volume de Ciments du Maroc et de sa filiale Indusaha ont enregistré une hausse de 0,7 %, comparativement à l’exercice 2015, peut-on constater dans l’annonce de ses résultats publiée sur la Bourse de Casablanca.
La consommation nationale de ciment ayant enregistré une baisse de 0,7 %, le groupe a bénéficié d’une hausse marquée des volumes de vente à l’export, et de l’activité béton par rapport à 2015.
Le chiffre d’affaires opérationnel s’établit en conséquence à 3,8 milliards de dirhams, en hausse de 3,3 % par rapport à 2015. L’excédent brut d’exploitation est en progression par rapport à la période précédente de 6,5 % à 1,8 milliard de dirhams (177,12 millions $), soutenu par la baisse des coûts de production, des combustibles, et l’amélioration de l’efficience technique.
Le résultat d’exploitation s’est hissé à 1,3 milliard de dirhams en hausse de 9,7%.
Cette résilience des performances financières de Ciments du Maroc a été sapée par la nécessité de constituer une provision de 1,25 milliard de dirhams, afin d’amortir le choc de la dévaluation de la livre égyptienne et une hausse subséquente du coût moyen pondéré des capitaux propres (exigence de rendement des investisseurs).
Le résultat net de l’exercice 2016, dans ces conditions, est ressorti en zone rouge, à -115 millions de dirhams (11,3 millions $).
Avec Agence Ecofin
