La Banque centrale égyptienne a annoncé, dans un communiqué publié le 2 mars, que les réserves de change du pays ont continué leur remontée pour s’établir à 26,542 milliards de dollars à fin février dernier contre 26,363 milliards un mois auparavant.
Ce rebond des réserves de change s’explique essentiellement par le prêt de 12 milliards de dollars obtenu par le pays le plus peuplé du monde arabe auprès du Fonds monétaire international (FMI) en novembre dernier.
En contrepartie de ce prêt, l’Egypte a entamé la mise en œuvre d’un programme de réformes économiques douloureuses comprenant notamment la réduction de la masse salariale dans le secteur public, la libéralisation du taux de change de la monnaie locale et la suppression des subventions aux produits énergétiques.
Ces réformes ont cependant provoqué une envolée de l’inflation et suscité le mécontentement de la population, dont la moitié environ vit près ou au-dessous du seuil de pauvreté.
Les réserves de change de l’Egypte avaient atteint 36 milliards de dollars en 2010 avant de commencer à fondre dans le sillage du soulèvement populaire de janvier 2011, qui a mis fin au règne de Hosni Moubarak et provoqué de fortes turbulences politiques et sécuritaires.
Avec (Agence Ecofin)