Le sucre est consommé par plus 51 millions d’habitants en 2015 en Tanzanie. Le pays compte quatre usines de production de sucre que sont : Kilombero, TPC, Mtibwa et Kagera. Elles couvrent un total de 31.000 hectares de plantation de cannes à sucre et produisent environ 300.000 tonnes brut par an mais peinent à combler un gab de 220.000 tonnes.
Des conditions naturelles assez propices mais…
Une lacune pour la consommation que le pays comble grâce aux importations. Une pratique que Dar Es Salaam compte désormais abolir comme le confirme Henry Semwaza, directeur général du Conseil du sucre de Tanzanie, lors d’une réunion qui a réuni les parties prenantes de l’industrie sucrière dans la région de Morogoro, qui abrite deux grandes usines sucrières.
« Le gouvernement a demandé aux usines de sucre dans le pays d’augmenter leur production à au moins 420.000 tonnes d’ici 2020/2021 », a-t-il dit avant d’ajouter que « les propriétaires d’usines de sucre seront appelés à soutenir les petits producteurs de canne à sucre dans le but d’augmenter la production ».
Le secteur sucrier en Tanzanie bénéficie de conditions naturelles assez propices. A titre indicatif, certaines régions, notamment la région de Moshi et du Kilimandjaro, disposent de sols très fertiles, dus à la composition volcanique des sols baignés par un ensoleillement suffisant à l’année. Mais la filière doit cependant relever quelques défis et faire face aux aléas climatiques et la faiblesse des infrastructures.
Avec latribune afrique