Les représentants des deux institutions ont montré l’importance pour les entreprises de la sous- région à participer au salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat.
Dans le climat économique morose que connait la sous-région A fri q u e – C e n tr a l e , marqué par la baisse des cours du pétrole, un espace dédié aux affaires de la taille de Promote arrive à point nommé. C’est du moins la conviction de Malaika Ndoumbé et Thérese Chantal Mfoula, respectivement repré- sentantes du président de la commission de CEMAC et du secrétaire général de la CEEAC. Pour l’une comme pour l’autre, le salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat est une niche d’opportunités. « Dans ce contexte morose, l’Afrique centrale a plus que besoin des opérateurs économiques pour valoriser son potentiel », a déclaré Maliaka Ndoumbé, lors de son allocution à la cérémonie d’ouverture solennelle du salon international de l’entreprise Promote 2017. Pour la représentante de la CEMAC, Promote est un hommage aux efforts économiques consentis par l’Etat du Cameroun pour accroître son développement. De concert avec son homologue de la CEMAC, Thérèse Chantal Mfoula, la secrétaire adjointe de la CEEAC, n’a pas manqué de saluer des initiatives comme Promote : « Promote est une niche d’opportunités pour des entreprises sous-régionales de nouer des partenariats Sud-Sud et interrégionaux. Ce n’est un secret pour personne, les échanges commerciaux inter CEEAC sont très faibles et nous avons entrepris de les booster et de sensibiliser les Etats pour que le taux des échanges soit revu à la hausse », a-t-elle dit. Pour sa participation à Promote 2017, la CEEAC n’a pu accompagner que 15 PME au lieu de 30 comme par le passé. Pour éviter que cela se reproduise, la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale envisage de sensibiliser les Etats pour que la zone de libre-échange de la CEEAC soit effective cette année 2017, a-t-on appris. La CEEAC a pour rôle d’encadrer le secteur privé et les opérateurs économiques pour rendre ces derniers dynamiques. A côté de cela, les chefs d’Etats de l’Union africaine ont décidé de renfoncer, de dynamiser et de booster le commerce intra ré- gional. La CEEAC est lancée dans ce processus et a signé un accord avec la fondation internationale inter-progress qui s’occupe de l’organisation de Promote : « Parce que Promote est un outil très important pour l’encadrement des acteurs économique, pour la communauté économique et commerciale », conclut Chantale Mfoula.
Avec quotidieneconomie
