Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN en anglais), le gouvernement camerounais vient de prendre l’engagement de restaurer une superficie totale de 12 millions d’hectares déboisés d’ici à l’année 2030, dans le cadre du «Défi de Bonn», initiative lancée en 2011 lors d’un événement organisé par l’Allemagne et l’UICN.
L’engagement du Cameroun s’inscrit dans un effort mondial visant à restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020 et 350 millions d’hectares d’ici 2030. Il est, selon l’UICN, «la promesse est la plus importante réalisée jusqu’ici dans le bassin du Congo riche en espèces, et qui abrite le deuxième plus grand massif forestier au monde».
Commentant la promesse faite par le Cameroun, Inger Andersen, Directeur général de l’UICN, soutient que «l’engagement du Cameroun en faveur du Défi de Bonn contribuera à créer des moyens de subsistance durables pour les communautés tributaires des forêts, à protéger la faune singulière du Cameroun, à réduire les émissions de carbone et à atteindre les objectifs de développement durable».
De l’avis de l’UICN, le déboisement et la dégradation des sols sont parmi les plus importants contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. En participant au Défi de Bonn, souligne l’institution internationale en charge de la protection de la nature, le Cameroun se rapproche de son objectif de réduire les émissions de carbone de 32% d’ici à 2035. Cette ambition avait été proclamée lors de la Cop 21 à Paris.
BRM