Alors que l’Etat ghanéen paie annuellement une addition salée pour couvrir les besoins nationaux en sucre, l’exécutif a décidé qu’il était temps d’élaborer une nouvelle politique sucrière nationale afin d’atteindre l’autosuffisance. Le pays qui a fixé l’année 2020 comme délai pour atteindre ce résultat devra au moins tripler sa production (environ 140 000 tonnes) pour y parvenir.
Selon Commodafrica, les principaux obstacles que rencontrera le Ghana sur sa route sont le coût élevé de l’investissement requis pour l’installation des infrastructures de production et de transformation de la canne à sucre, ainsi que les coûts de productions élevés en raison de l’absence d’infrastructures routières.
L’année dernière, le pays a injecté 200 millions de $ dans ses importations sucrières faisant de la denrée le produit alimentaire le plus importé derrière le riz, le poisson et la volaille.