L’agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) va réaliser une unité de production d’engrais biologique à base de silicate (Sio3) à Tiassalé, a annoncé son directeur général, Dr Sidiki Cissé.
En visite de travail mardi dans la localité avec une délégation conduite par le président du conseil d’administration, M. Cissé a expliqué que la production de cet intrant se fera en partenariat avec une société Sud-coréenne. « L’objectif visé est l’amélioration de la productivité des exploitations et l’efficacité de l’ANADER », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que l’ANADER est engagée dans un contrat avec quelque six riziculteurs du périmètre rizicole de Tiassalé pour mesurer les performances de cet engrais biologique déjà en expérimentation. « Le SI-STAR (nom commercial de l’engrais) a commencé à montrer ses résultats », ont affirmé les techniciens sur place.
Selon eux, les plantules de riz grandissent plus vite avec le SI-STAR par rapport aux autres engrais et espèrent dépasser la production actuelle qui est de six tonnes à l’hectare.
Production de semences
Le directeur général de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), Dr Cissé Sidiki a annoncé lundi, la production prochaine de semences de riz par le centre de formation à la mécanisation agricole de Grand-Lahou (CFMAG), afin de faciliter l’approvisionnement des producteurs en semences de qualité.
«Il y a un gros manque de riz réglementé pour la semence (…). Nous contribuerons à réaliser avec les conseils de nos agents sur le terrain, à une bonne production de riz en termes de qualité et de quantité dans le pays. », a indiqué le directeur général, au cours d’une visite au CFMAG.
Selon Fofana Lacina, formateur au CFMAG, le centre reçoit des stagiaires qu’il forme aux techniques modernes de culture du riz. Il a par ailleurs signifié que le centre a décidé cette année de lancer ses activités dans la production de semences.
« Nous expérimentons actuellement quatre hectares de riz destiné à la semence en tenant compte des réglementations afin de produire de la bonne semence et non du bon- à-semer. Nous envisageons d’augmenter la production afin de mettre à la disposition de nos populations le maximum de semences », a-t-il indiqué.
Avec ladiplomatiquedabidjan