Selon des chiffres rendus publics par l’Agence Option Finance, au terme de l’année 2016, le chiffre d’affaires de Total Gabon a plongé de 11%, par rapport à 2015. Celui-ci s’élève à 745 millions de dollars, contre 842 millions de dollars, l’année précédente.
Cet écart s’explique notamment par la baisse des prix de vente du pétrole sur le marché international. Selon nos sources, la différence aurait pu être plus importante si les volumes commercialisés n’avaient pas été augmentés de 6%, en 2016.
Comme l’indique Le Figaro, le prix de vente moyen des deux qualités de brut extraites par Total au Gabon (Mandji et Rabi Light) était de 37,9 $ le baril en 2016, contre 46,8 $ le baril en 2015, soit une différence de 19%.
Il convient de souligner que toute l’année 2016, Total a enchaîné les mauvaises performances. Son chiffre d’affaires au premier trimestre de 2016 a chuté de 28%, par rapport à celui de 2015, et au terme des neuf premiers mois de 2016, l’entreprise a enregistré un plongeon de 17% de son chiffre d’affaires par rapport aux résultats de la même période, l’année précédente.
Malgré les difficultés, l’entreprise a, par la voix de son DG, Henri-Max Ndong Nzué (photo), promis qu’elle ne licenciera pas. Une nouvelle saluée par les autorités et la population gabonaise. Le secteur pétrolier est, en effet, le premier pourvoyeur d’emplois et de devises dans ce pays d’Afrique centrale.
Avec (Agence Ecofin)