Le gouvernement kényan envisage de faire passer son volume de thé exporté vers la Russie de 18 millions de kilogrammes (kg) actuellement à 44 millions de kg dans les trois prochaines années. Cette stratégie devrait permettre au Kenya de renforcer la présence de son thé en Russie, à côté d’autres acteurs majeurs comme le Sri Lanka et l’Inde.
« La Russie est l’un des plus grands importateurs de thé au monde. Elle a longtemps été l’une des principales destinations du thé kényan mais les recettes d’exportation ont été réduites ces dernières années », indique Samuel Ogola, numéro un par intérim du directorat du thé.
Pour atteindre cet objectif, le Kenya misera entre autres sur la qualité de son thé noir.
« Le Kenya, produit un thé de qualité qui possède toutes les caractéristiques exigées par le marché russe », assure Natalya Zhivaya, responsable des relations publiques de la firme de consultation CROS, chargée d’élaborer la feuille de route sur trois ans du secteur.
Pour rappel, le Kenya est le plus grand exportateur de thé noir au monde. Il a produit 473 millions de kg de la feuille en 2016 et table sur une production de 416 millions de kg de thé cette année.
Avec (Agence Ecofin)