Entamée vers la fin de l’année 2016, la hausse des prix des céréales s’est poursuivie dans le mois de janvier. C’est ce que révèle le dernier Bulletin de suivi et d’analyse des prix des produits alimentaires de l’Organisation des nations unies pour l’agriculture (FAO) publié hier.
Cette situation est la conséquence de la réduction des stocks céréaliers, due à la sécheresse engendrée par la faiblesse de la pluviométrie d’octobre à décembre 2016.
« Cette augmentation brutale des prix restreint l’accès de nombreux ménages aux denrées alimentaires avec des conséquences alarmantes sur le plan de la sécurité alimentaire », a déclaré Mario Zappacosta (photo), économiste principal de la FAO.
Parmi les pays de la région les plus touchés par cette flambée des prix figurent la Tanzanie, le Kenya, la Somalie et l’Ouganda. Dans ce dernier pays, le prix du maïs fait partie des plus élevés dans le mois de janvier avec une hausse de 75% par rapport à leur niveau enregistré l’année précédente.
Pour sa part, la Somalie a vu les prix de certaines céréales secondaires telles le maïs et le sorgho doubler en raison de la sécheresse qui a réduit de 25% la récolte de céréales de la campagne secondaire “Deyr” de la saison 2016/2017.
Au Kenya, les prix du maïs ont augmenté de 30% par rapport à la moyenne de 2016. Cela tient pour l’essentiel à l’insuffisance des précipitations enregistrées durant la petite saison pluvieuse.
Enfin, en Tanzanie, les prix du maïs ont presque doublé par rapport à leur niveau précédent dans la ville d’Arusha, au nord-est, alors qu’ils ont augmenté de 25 % au niveau de la capitale Dar es Salam.
Avec Agenceecofin