Le géant anglo-suisse Glencore a pris le contrôle total de la mine de cuivre et de cobalt Mutanda, en RD Congo, en rachetant à 922 millions $ la participation restante de 31% détenue par son partenaire Fleurette Group. Les deux parties ont également conclu un accord visant à augmenter de 10,25% la participation de Glencore dans la filiale Katanga Mining, pour un montant de 38 millions $.
Selon les termes des accords, Glencore versera 534 millions $ en espèces à Fleurette Group, après le remboursement de toutes les dettes que lui doivent la compagnie du milliardaire israélien Dan Gertler et ses filiales. Les deux transactions permettent ainsi à la 6e plus grande compagnie minière au monde de détenir désormais à 100% le projet Mutanda, et à 86,33% le projet Katanga.
Elles témoignent par ailleurs de sa meilleure santé financière, alors qu’elle a, comme tous les géants miniers, subi les contrecoups de la chute mondiale des prix des matières premières. Cette année, la Banque mondiale prévoit que le prix du cuivre augmentera à 5 400 $ la tonne, comparativement aux 4 868 $/t de l’année passée, hausse dont devrait tirer plein profit la compagnie anglo-suisse sur ses actifs congolais.
La mine Mutanda, située dans la province de Katanga, a produit de janvier à septembre 2016, 162 300 tonnes de cuivre et plus de 18 000 tonnes de cobalt. Elle est considérée comme l’un des principaux actifs de croissance de Glencore et une des plus grandes mines en RD Congo. Quant à Katanga Mining, elle opère en RD Congo sur la mine à ciel ouvert KOV, la plus grande source du cuivre de haute qualité au monde.
Avec agenceecofin