Après une première édition sur l’entrepreneuriat africain en 2016, l’Anzisha Forum revient pour traiter la question du développement rural en Afrique par l’innovation le 25 février prochain dans les locaux de l’Ecole polytechnique de Paris. Une occasion de mettre l’accent sur les zones rurales, « incontournables » quand il s’agit de développement du continent selon les organisateurs.
« L’innovation au service du développement rural en Afrique ». C’est le thème central de l’Anzisha Forum 2017 qui se tiendra le samedi 25 février 2017 dans la Grand Hall de l’Ecole Polytechnique de Paris. Lancé en 2016 par l’X-Afrique, une association d’étudiants de l’Ecole Polytechnique passionnés d’Afrique, l’événement qui est à sa deuxième édition entend accueillir cette année plus de 400 participants (investisseurs, partenaires économiques, chercheurs, personnalités politiques et think tanks) ainsi qu’une vingtaine de startups.
L’événement est organisé autour de plusieurs conférences et ateliers durant lesquels il sera question d’aborder notamment les outils technologiques qui permettront aux entrepreneurs et investisseurs en Afrique de participer au développement économique des toutes les populations mises en places par les gouvernements. Egalement au cœur des discussions, le désenclavement des territoires les plus reculés au moyen de technologies les plus avancées.
« Quand il s’agit de développement en Afrique, on parle beaucoup des startups, on parle d’innovation. Mais que cela reste encore un peu réduit aux villes. Toutes les startups sont en ville. Or, l’innovation peut avoir un plus gros impact s’il entraine également les villages. Nous nous sommes dits que cela va être vraiment enrichissant pour l’Afrique si les startups couvraient également les villages. Une grosse partie des populations sont rurales. On ne peut pas faire un développement par l’innovation sans passer par les villages. Il y a vraiment besoin de se focaliser sur ces zones », explique à La Tribune Afrique Fatou Diop, étudiante en Master à l’Ecole Polytechnique de Paris et en charge de la communication au sein de l’X-Afrique.
Personnellement porteuse d’un projet innovant dont elle ne veut pas pour l’instant en dévoiler les ficelles, cette jeune femme entend à long terme « rentrer en Afrique pour construire quelque chose » après ses études. Comme elle, de nombreux autres jeunes étudiants de l’Ecole Polytechnique de Paris et portent des projets qu’ils préparent au cours de leurs cursus et les différentes rencontres organisés par l’association, qui leur offre une plateforme pour affiner leurs idées.
Avec l’Anzisha Forum, X-Afrique entend promouvoir et faire rayonner l’Afrique « sur notre campus et au-delà » et se veut promoteur d’« un Afro-optimisme engagé ».
Avec latribune