En pleine tourmente, François Fillon veut garder le cap. Malmené depuis plusieurs semaines par l’affaire dite du “Penelopegate”, le candidat de droite à la présidentielle était en meeting au Futuroscope de Poitiers. Il a immédiatement débuté son discours par ses affaires. “On scrute ma vie au laser, cherchant la moindre erreur, la moindre faille, le moindre scoop, a-t-il indiqué. “On voudrait dans les médias que je sois un ‘saint’, je ne suis, mes amis, qu’un homme, un homme qui n’a pas enfreint la loi, un patriote qui aime son pays et qui lui a donné le maximum de ce qu’il avait dans les tripes.
Je n’ai rien à cacher”.
“La transparence ne me fait pas peur, et j’attends que mes concurrents à la présidentielle se montrent aussi clairs que moi” a-t-il ajouté. Selon l’ancien Premier ministre, ces attaques sont lancées contre lui car il est “porteur d’un projet qui bouscule le système”. Et d’insister : “Je suis plus qu’un adversaire politique, je suis un adversaire idéologique. Je n’ai pas fauté au regard de la loi, mais je sais vos interrogations, votre émotion. Vous attendez le meilleur de moi”.
Devant une salle bondée (où était présent notamment Jean-Pierre Raffarin), le candidat Les Républicains a également profité de sa tribune pour tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron, qui le devance désormais dans les sondages et l’éliminerait dès le premier tour de l’élection présidentielle. “Macron, c’est la gauche souriante dans ses nouveaux vêtements, la bouche pleine de phrases creuses et sirupeuses” a-t-il condamné