Le manioc est un aliment très digeste et énergétique qui est plutôt sud-américain à l’origine. Introduit en Afrique par les colons, cet aliment a été fidèlement adopté et même valorisé par les africains. Il est aujourd’hui l’un des principaux aliments sur le continent et il occupe la 5è place mondiale après le maïs, le riz, le blé et la pomme de terre.
Pour ses qualités nutritionnelles, le manioc est consommé sous plusieurs formes à travers le monde aujourd’hui. Redécouvrons les variantes de consommation du manioc avec Jumia Travel pour la promotion de la destination Afrique
Il existe deux types de manioc dont le manioc amer qui est un tubercule toxique qui contient du cyanure et nécessite alors un traitement minutieux à l’eau avant transformation et consommation. Le manioc doux quant à lui est non toxique, il peut être alors consommé comme un légume, cru.
En Côte d’Ivoire par exemple, le manioc se consomme sous plusieurs variantes. On peut le déguster en semoule, en morceaux simples, en lamelles, en farine.
L’attiéké le plus populaire. Semoule de manioc consommée avec du poisson ou de la viande selon les désirs de consommation, l’attiéké est vendue à tous les coins de rue des villes et villages de la Côte d’ Ivoire. La plus célèbre consommation est le garba, un met prisé par bon nombre d’Ivoiriens et même d’expatriés vivant en Côte d’Ivoire.
Le foutou manioc et le placali sont aussi massivement consommés avec plusieurs sauces selon les régions. La sauce graine, le jumgblé, la sauce gombo frais, la sauce aubergine et bien d’autres sauces. A noté que pour obtenir le placali, il faut râper le manioc, ensuite le presser pour en retirer l’amidon. La boule humide obtenue est ensuite rendue liquide. Ce liquide est tamisé dans une marmite pour préparation, un véritable exercice physique.
Le Garri est également fait à base de manioc. A l’origine c’est un mets béninois, répandu et consommé dans toute l’Afrique de l’Ouest. Et le con’godê vous connaissez n’est-ce pas ? C’est aussi un aliment fait à base de manioc séché et poudré ensuite cuit un peu comme le placali. C’est une spécialité de plusieurs régions d’Afrique subsaharienne. Et en Côte d’Ivoire il est consommé dans presque toutes les régions mais principalement au nord ivoirien.
L’atoukpou est aussi sur la liste des aliments fait à base de manioc. L’atoukpou résulte du manioc râpé à la machine et ensuite séché et cuit à la vapeur d’eau. Il se mange avec une pate de piment assaisonnée.
L’une des variantes que certains trouvent amusante des fois, est « boule-boule » ou encore “Agba craclo” qui signifie beignet de manioc en Baoulé, langue locale du centre de la Côte d’Ivoire. Le manioc est râpé et enroulé en de petites boules puis grillées à l’huile de palme. Il se consomme avec du coco découpé en dé. Très facile à mâcher mais quand il n’est pas bien frit, il donne plutôt l’air d’avoir de petits cailloux dans la bouche. Il est tout aussi prisé en Côte d’Ivoire.
Le tubercule de manioc peut être aussi épluché et bouilli simplement pour être consommé avec de l’huile de palme ou la pâte de piment assaisonnée. Le manioc est un aliment de base dans plusieurs foyers en Afrique. Il possède de nombreuses qualités et vertus thérapeutiques. Les feuilles, les racines et les écorces sont utilisés pour traitements médicaux. De plus, les variantes et les utilisations thérapeutiques diffèrent selon les régions d’Afrique où cet aliment est consommé.
Avec ladiplomatiquedabidjan