Le groupe Managem qui opère dans l’exploitation de l’or au Gabon, a entamé des discussions avec le gouvernement en vue de l’augmentation de sa production dans les principaux sites qu’il exploite.
Car, depuis 2010, que le groupe marocain a conclu avec le gouvernement, un accord d’exploitation de la mine d’or de Bakoudou et l’exploration des extensions de ce gisement, la société n’a extrait que cinq tonnes d’or.
Une production bien trop marginale, autant pour le groupe marocain qui atteint des pics d’extraction d’or dans les principaux gisements qu’il exploite sous d’autres cieux, que pour le gouvernement gabonais qui a fait de l’or une ressource stratégique.
Fort de cette réalité, L’Etat et cette société ont mis ensemble leurs ambitions communes pour rehausser le secteur aurifère grâce à la poursuite d’un partenariat mutuellement bénéfique, basé sur un échange prospère et permanent ainsi que sur une amélioration constante de la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Le ministre des Mines, Christian Magnagna, au cours d’une réunion tenue le 2 février à Libreville, a réaffirmé les aspirations du gouvernement de voir la production du groupe Managem augmenter de manière significative. Pour Imad Touimi, président-directeur général du groupe Managem, cette préoccupation du gouvernement gabonais fait partie des ambitions de l’entreprise. Car, confie-t-il, «la stratégie de développement du groupe s’inscrit sur la durée» ; et à ce titre, Managem entend « rester encore longtemps au Gabon ».
A ce jour, le groupe marocain est l’unique opérateur du secteur au Gabon, qui exploite l’or de manière industrielle. Il a signé une convention dédiée à l’exploration et au développement du gisement d’Etéké, à travers ses filiales Ressources Golden Gram Gabon et Managem Gabon en 2010.
Pour développer et augmenter sa production, le gisement d’Eteke, tout comme les permis Magnika-Bakoudou et Lébombi, devraient entrer en exploitation au plus vite. Aussi, s’agissant du projet d’Eteke, le gouvernement attend-il un détail sur le chronogramme de développement de cette mine sur laquelle il fonde de gros espoirs.
Le groupe marocain devra également présenter un plan de travail sur l’exploitation des permis de Magnika-Bakoudou et Lébombi, qui ont des problèmes de réserves. Ces travaux en cours sont exécutés par Managem Gabon, filiale du groupe marocain.
Au-delà de ce chronogramme de travail, Managem doit également soumettre au gouvernement son programme d’investissements, l’état du respect de ses obligations fiscales, de la responsabilité sociétale et de la situation des frais de formation de la société Ressources Golden Gabon.
Avec agenceecofin