Ce sont les entreprises qui pâtissent le plus de la coupure d’Internet dans les 2 régions anglophones du Cameroun depuis le 17 janvier 2017. En 15 jours, les pertes sont évaluées à 73 000 $, soit quelque 440 millions F.Cfa, selon l’Ong Internet sans frontières qui lutte pour la liberté d’expression en ligne.
L’Ong note que si les autorités camerounaises ont suspendu Internet dans un contexte de contestation politique, le problème dépasse aujourd’hui la violation des droits des citoyens. C’est l’entreprenariat qui est menacé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En effet, la facture est payée essentiellement par les petites entreprises.
Dans son rapport, Internet sans frontières s’inquiète particulièrement pour la ville de Buea, chef-lieu du Sud-Ouest. Cette cité est aussi appelée « Silicon Mountain » car, de nombreuses petites entreprises y sont installées et opèrent grâce à Internet. Or la connexion est désormais inexistante sinon de mauvaise qualité.
Internet sans frontières participe à une campagne en faveur du rétablissement de l’Internet dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
Avec investiraucameroun