Selon les données disponibles au ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee), depuis janvier 2001, période de la libéralisation du secteur de la distribution des produits pétroliers et gaziers, le réseau de stations-service est passé de 287 en fin 2000 à 742 stations opérationnelles à janvier 2017.
Le nombre des opérateurs privés du secteur pétrolier aval, lui, est passé de quatre (Total, Texaco, Shell et Mobil), avant la libéralisation, à 55 actuellement, dont 13 engagés dans la distribution de gaz domestique. En ce qui concerne l’enfutage de GPL (gaz de pétrole liquéfié), on est passé de deux opérateurs que sont la Scdp (Société camerounaise des dépôts pétroliers) et la Sctm (Société camerounaise de transformation métallique), avec 5 centres emplisseurs en 2000, à six opérateurs aujourd’hui (Scdp, Sctm, AZA Inc, Kosan Crisplant, Star Gas, Infotech et Green Oil), avec un total de 13 centres emplisseurs.
De même, le nombre de bouteilles à gaz mis sur le marché national est passé de 800 000 en 2000 à plus de 2,3 million en 2017. S’agissant des capacités de stockage de GPL, elles ont aussi évolué progressivement depuis la libéralisation dudit secteur, passant ainsi de 2321 tonnes en 2000 à 4219 tonnes.
Le Minee explique que la consommation de gaz domestique, reconnu comme une énergie propre, a connu une explosion au fil des ans, passant de 30 000 tonnes par an en 2000 à plus de 90 000 tonnes par an.
Avec Investir au Cameroun