En Afrique du Sud, de gros nuages planent sur l’avenir de la filière de production de la noix de macadamia. En effet, le secteur, qui a suscité beaucoup d’espoir par le passé pourrait perdre ses débouchés traditionnels en raison de la baisse de la qualité des noix sud-africaines. C’est ce qu’a indiqué Alan Sutton, président du groupe d’études Valley Macadamias qui affirme que la production de la nation arc-en-ciel a affiché un taux de noix en mauvais état (USKR) de 5%, soit 2% de plus que la norme internationale.
«Le marché exige une plus grande qualité. Les garanties de satisfaction offertes aux consommateurs chinois par les distributeurs laissent une faible marge aux erreurs, ce qui pousse les transformateurs à être plus regardant sur les normes. Les agriculteurs doivent donc s’arranger pour que leur production répondent aux normes sinon celle-ci sera délaissée.» a-t-il confié à Freshplazza.
D’après le dirigeant cette question revêt un aspect stratégique pour le devenir d’une filière qui compte faire passer sa récolte de 47 000 tonnes cette année à 74 000 tonnes durant la campagne 2017/2018. L’Afrique du sud qui ne transforme qu’une infirme partie de sa production doit donc parier sur le marché des noix brutes, et donc, répondre à ses exigences. Expliquant la hausse du pourcentage USKR de la noix sud-africaine, Alan Sutton affirme que celle-ci est due à l’action des punaises. Les dommages causés par ces insectes ont eu un impact plus grand en raison de l’interdiction de l’endosulfane, qui luttait efficacement contre eux.
Avec Agence Ecofin