La mine d’or de Kibali est en bonne voie pour réaliser les prévisions de production de 600 000 onces d’or fixées pour cette année 2015. Mark Bristow (photo), directeur exécutif de Randgold Resources, a annoncé cette perspective dans une mise à jour trimestrielle le 20 juillet sur les activités de la compagnie dans ce projet situé à environ 560 km au nord-est de la ville de Kisangani et à 150 km de la frontière avec l’Ouganda.
Cette évolution intervient pendant que se poursuivent les travaux de développement des infrastructures souterraines ainsi que de la deuxième centrale hydraulique de la mine, a-t-il souligné, ajoutant que « les activités se déroulent au rythme prévu et selon les spécifications prescrites ».
Mark Bristow a dévoilé, à cette occasion, la signature, avec les communautés entourant le site minier et les autorités locales, d’un protocole innovant. Le protocole porte sur le développement de Kibali afin de la transformer en une nouvelle frontière économique dans la région nord-est sous-développée de la RD Congo.
Il a ajouté que, sur le terrain, l’équipe d’exploration continue d’évaluer le potentiel de la structure KZ dans le projet, en mettant l’accent sur sept cibles à forte priorité.
Les derniers résultats des tranchées de 22m ont montré, d’après M. Bristow, des teneurs en or de 4,01g/t incluant 12m à 6,36g/t provenant du gisement sud-ouest de Sessenge.
Mark Bristow fait état de résultats « particulièrement prometteurs », ajoutant que l’intersection est une nouvelle zone minéralisée.
Randgold Resources, compagnie cotée à Londres et New-York, détient à 45% le projet Kibali portant sur 10 permis couvrant au total 1836 km2 dans le champ aurifère Moto. Les autres partenaires de RandGold sur le projet sont AngloGold Ashanti (45%) et la compagnie congolaise SOKIMO (10%).
Avec Agence Ecofin