Selon le Canard Enchaîné, Pénélope Fillon aurait touché la somme de 600 000 euros pour deux emplois fictifs. Sur les réseaux sociaux, les internautes n’ont pas loupé la femme de François Fillon. Voici une revue des tweets les plus drôles sur ce nouveau scandale.
A 88 jours de la présidentielle, François Fillon aurait bien aimé éviter cette affaire très embarrassante. Selon le nouveau numéro du Canard Enchaîné, disponible en kiosques depuis ce mercredi 25 janvier, sa femme, Pénélope, aurait été rémunérée à hauteur de 500 000 euros pour un emploi fictif en tant qu’attachée parlementaire auprès du vainqueur de la primaire de la droite. Certains collaborateurs de François Fillon affirment ne l’avoir jamais vu travailler à leurs côtés. Pénélope Fillon aurait également touché 100 000 euros supplémentaires en collaborant pour La Revue des deux mondes.
L’information, révélée par le Palmipède, a ébranlé les réseaux sociaux. Le hashtag #PenelopeGate s’est rapidement retrouvé en tête des sujets les plus commentés. Beaucoup d’internautes n’ont pas raté François Fillon et sa femme. D’autres se sont montrés beaucoup plus caustiques en détournant des clichés de Pénélope Fillon comme cette fois où on la voit prendre en main une casserole dans un magasin. “Quand tu choisis une belle casserole pour ton mari“, a ajouté un twittos. Un internaute a retrouvé des clichés de la femme de l’ancien Premier ministre lors d’un défilé de mode et ironise sur son planning très chargé : “Quand t’es trop prise par ton job d’attachée parlementaire pour répondre aux critiques.”
Des tweets embarrassants
Robert Ménard, le maire de Béziers, a également mis son grain de sel et s’est moqué du candidat à la présidentielle : “En fait, c’est #Fillon qui a été le premier à appliquer le #RevenuUniversel…Avec sa femme.” Les twittos ont également déniché de vieux posts de François Fillon qui ont une autre résonance aujourd’hui après la révélation de ces deux supposés emplois fictifs occupés par sa femme. “Il y a injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public“, pouvait-on lire. Ce mercredi matin, François Fillon regrette peut-être de les avoir écrits et risquent d’en entendre parler pendant longtemps.