En Côte d’Ivoire dans le cadre des 17èmes Journées du programme PAC-CI et des Rencontres sur « « la Santé mondiale, Recherche et Afrique francophone », Michèle Boccoz, l’ambassadrice française chargée de la lutte contre le VIH et les maladies transmissibles, s’est rendue au laboratoire CePReF d’Abidjan, partenaire clé du projet OPP-ERA d’accès à la charge virale, le 19 janvier 2017.
Le laboratoire du CePReF est l’un des deux laboratoires de référence d’Abidjan où est mis en œuvre le projet OPP-ERA, sans oublier le laboratoire du CeDReS, un autre laboratoire de référence installé dans la capitale économique ivoirienne.
Cette visite de Michèle Boccoz s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre le ministère ivoirien de la Santé et Expertise France pour le projet OPP-ERA d’accès à la charge virale du VIH. Mme Boccoz était accompagnée d’une délégation composée des représentants de l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, des représentants d’organisations partenaires et d’institutions, le Fonds mondial, le Programme National ivoirien de Lutte contre le Sida, Expertise France, PAC-CI et Solthis.
Elle a expliqué au cours d’une conférence de presse les activités et perspectives du projet OPP-ERA dont l’objectif principal est de renforcer l’accès au test de charge virale.
Plus de 24 000 tests de charge virale…
Financé par UNITAID et mis en œuvre par Expertise France en partenariat avec le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), le projet OPP-ERA a déjà permis de réaliser plus de 24 000 tests de charge virale en Côte d’Ivoire. Lancé en mars 2013 dans quatre pays – Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire et Guinée, il vise à améliorer le suivi des personnes vivant avec le VIH à travers un accès gratuit au test de charge virale et à élargir ainsi l’accès à ces tests performants à un coût abordable en Afrique de l’Ouest et Centrale, favoriser l’accès à des plateformes ouvertes et polyvalentes (OPP) – un système ouvert innovant de techniques de biologie moléculaire pour les laboratoires qui permet de mesurer la charge virale du VIH, ainsi que de diagnostiquer d’autres pathologies infectieuses comme la tuberculose et les hépatites virales.
Ce projet est prolongé pour 3 ans dans ces quatre pays afin de développer à plus large échelle l’accès à ces tests et la polyvalence des plateformes.
La deuxième phase du OPP-ERA, approuvée en Côte d’Ivoire en août 2016, devrait permettre entre autres le renforcement en équipements des laboratoires du CeDReS et du CePReF d’Abidjan afin d’augmenter leurs capacités, etc.
Notons que le projet OPP-ERA est cofinancé et mis en œuvre par un consortium de partenaires français : Expertise France responsable de la mise en œuvre en Côte d’Ivoire et au Cameroun, Solthis (Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la Santé), chef de file et responsable de la mise en œuvre en Guinée; l’ANRS (France recherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites), chargée de la direction scientifique et de la valorisation des résultats et Sidaction responsable de la mise en œuvre au Burundi.