Des chercheurs et universitaires maghrébins ont débattu, samedi à Marrakech, du commun maghrébin et des principales problématiques entravant l’intégration au sein de ce regroupement régional à la lumière des mutations accélérées que connaît actuellement le monde.
Les intervenants à cette rencontre initiée par l’Organisation de l’action maghrébine (OAM) en partenariat avec la Fondation Hans Seidel ont tenu à s’arrêter sur les causes empêchant la réalisation de l’intégration maghrébine.
La construction de l’Union du Maghreb arabe (UMA) revêt une importance cruciale pour la réalisation de la stabilité, la paix et la prospérité dans la région, a souligné le président de l’OAM, Driss Lagrini, notant que plusieurs facteurs d’unité réunissant les pays maghrébins tirent la sonnette d’alarme sur les risques sécuritaires et terroristes qui menacent la région.
Lagrini a indiqué que le Maroc a toujours opté pour le choix de l’unité et de l’intégration maghrébine, lequel choix se traduit dans sa Constitution et dans les différents discours royaux.
Pour sa part, le délégué régional de la Fondation Hanns Seidel au Maroc et en Mauritanie, Jochen Lobah, a affirmé que le retour du Maroc à l’Union africaine est de nature à insuffler une nouvelle dynamique pour l’intégration maghrébine.
Le président du Centre maghrébin des études stratégiques (Mauritanie), Didi Ould Salek, a, de son côté, abordé la question du commun maghrébin et des problématiques d’intégration, attirant l’attention sur le fait que l’expérience des 50 dernières années a prouvé que le commun (langue, religion, histoire, géographie) ne prend pas en compte les mutations profondes de nos sociétés et ne constitue plus un facteur d’intégration.