Des départs à la retraite dans plusieurs groupes industriels publics algériens ont provoqué un jeu de chaises musicales. Le gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika a procédé à des nominations censées accélérer les réformes industrielles.
Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a procédé à de nouvelles nominations à la tête de quatre groupes industriels publics. Sont concernés, les groupes Algeria chemical specialities (ACS), la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le groupe textile (GETEX) et le groupe Elec El-Djazair.
Les responsables concernés par ce mouvement
Selon un communiqué du ministère, Djamal Mana, actuellement PDG du groupe Divindus, est appelé à assurer la présidence du Conseil d’administration du groupe ACS en remplacement d’Adel Derder.
Hamadat El-Yazid, patron du groupe Getex, admis à la retraite, est remplacé par Malek Salah qui quitte le groupe SNVI. Et à sa place, le ministre de l’Industrie a nommé « à titre intérimaire » Nour-Eddine Oudjit, qui occupe actuellement le poste de président du conseil d’administration d’une des filiales de la SNVI.
« Le groupe Elec El-Djazaïr est également concerné par ce mouvement avec la nomination de Kinane-Daouadji Djillali en tant que DG par intérim […] il succède à Brahim Trabelsi, admis à la retraite », poursuit le communiqué.
Nouvelles ambitions industrielles
« Ces changements interviennent dans le cadre du suivi régulier de l’activité des groupes publics industriels et suite aux évaluations des performances des dirigeants », souligne la même source, sans donner de détails sur les résultats de ces évaluations.