“Mieux vaut tard que jamais”. Cinquante ans après leur sacrifice pour la France, lestirailleurs sénégalais Rechercher tirailleurs sénégalais recevront bientôt la nationalité française. Le président Français l’a annoncé mardi dernier à Paris lors de la visite d’État du président sénégalaisMacky Sall Rechercher Macky Sall .
De la boue d’Indochine aux nuits froides du djebel algérien,tirailleurs sénégalais Rechercher tirailleurs sénégalais se sont battus sous le drapeau bleu-blanc-rouge, les tirailleurs sénégalais, ceux qui sont encore vivant vont connaitre une première reconnaissance de la France. Ils vont recevoir bientôt la nationalité française.
Le président de la République de la France,François Hollande Rechercher François Hollande a en effet profité de la visite de son homologue du Sénégal, Macky Sall, pour faire part de son engagement à faciliter l’octroi de la nationalité française auxtirailleurs sénégalais Rechercher tirailleurs sénégalais qui ont combattu dans les rangs de l’armée française.
« J’ai demandé qu’il y ait des instructions très claires qui soient données pour qu’il y ait toutes les facilités pour leur permettre d’accéder à la nationalité française », a déclaré François Hollande. « C’est eux qui formeront cette demande mais on compte bien marquer la reconnaissance, a-t-il insisté. Il n’y a pas plus belle reconnaissance que de pouvoir accueillir ces anciens combattants dans la nationalité française. » a dit M. Hollande.
Moins d’un millier de ces anciens soldats vivent aujourd’hui en France. En novembre, une élue socialiste de Bondy (Seine-Saint-Denis), Aïssata Seck, elle-même petite-fille de tirailleurs sénégalais, avait lancé une pétition appelant à la naturalisation de ces anciens combattants.
La pétition avait réuni plus de 40 000 signatures, dont celles du président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, de l’ancien ministre Jack Lang, de l’acteur Omar Sy et du comédien Jamel Debbouze.
Le massacre de Thiaroye
Au Sénégal l’opinion salut une “bonne décision prise avec beaucoup de retard”. Pour mémoire lestirailleurs sénégalais Rechercher tirailleurs sénégalais étaient un corps de militaires appartenant à l’Armée coloniale constitué au sein de l’Empire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire » et dissous au début des années 1960. Mais ils n’ont jamais été traités de la même manière que leur frères d’armes français.
En novembre 1944, 1 280tirailleurs sénégalais Rechercher tirailleurs sénégalais originaires de différents pays de l’Afrique-Occidentale française sont regroupés dans un camp de transit à une quinzaine de kilomètres du centre de Dakar. Ils se sont battus lors de l’offensive allemande de mai-juin 1940 et la plupart sont restés prisonniers des Allemands en France, employés comme travailleurs forcés dans des fermes ou des usines d’armement.
Faisant partie des premiers prisonniers libérés, ils sont rapidement démobilisés mais sans que cela règle le problème de leurs indemnités et pensions. Dans le camp, une manifestation est organisée et le général Dagnan est chahuté. Celui-ci, en accord avec son supérieur le général Yves de Boisboissel, décide de faire une démonstration de force et envoie des gendarmes, renforcés de détachements de soldats indigènes issus des 1er et 7e régiment detirailleurs sénégalais Rechercher tirailleurs sénégalais et du 6e régiment d’artillerie coloniale et de quelques blindés.
Après deux heures et demie de discussion, l’ordre d’ouvrir le feu est donné, ce qui fait soixante-dix tués et autant de blessés graves, plus des centaines de blessés légers. Immédiatement, trois cents ex-tirailleurs sont extraits du camp pour être envoyés à Bamako. Trente-quatre survivants, considérés comme meneurs, sont condamnés à des peines de un an à dix ans de prison.
En août 2004, à l’occasion du soixantième anniversaire du débarquement de Provence, la journée du 23 août est déclarée Journée du tirailleur sénégalais par le président du SénégalAbdoulaye Wade Rechercher Abdoulaye Wade (lui-même fils de tirailleur), qui invite les autres États d’Afrique d’où étaient originaires les tirailleurs et un représentant de l’État français, Pierre-André Wiltzer. Le massacre de Thiaroye y est commémoré. En septembre 2004, le gouvernement sénégalais institue par décret cette journée en journée commémorative annuelle.