La taxation de la volaille importée serait préjudiciable à l’industrie locale au Ghana selon une étude – System Dynamic in Policy Making, a Case Study of the Poultry Industry in Ghana- conduite par le professeur Vincent Amanor-Boadu.
« Plus de 85% des poulets de chair produits en 2015 ont été vendus sur le marché en direct. La faible proportion poulet passant par la transformation peut expliquer le taux élevé de viande de volaille importée dans le pays. Il est également prouvé que les marchés nationaux des volailles vivantes et des viandes transformées importées sont deux marchés de produits de volaille distincts au Ghana, la croissance de la demande se manifestant dans ce dernier par commodité et en raison d’un prix relativement avantageux », indique le rapport reprit dans B&FT Online.
L’étude a été réalisée auprès de 4 000 fermes avicoles dans dix régions du Ghana. Le professeur Vincent Amanor-Boadu estime que le gouvernement doit canaliser les recettes du Tarif extérieur commun (TEC) de la Cedeao, qui est de 35% sur les volailles importées, vers des programmes et des politiques qui stimulent la capacité de l’industrie avicole locale à passer à la transformation.
« Les droits de douane ou tout ce qui empêche les importations ne sont pas très utiles à moins que l’argent qui provient du tarif ne soit versé à un fonds spécial pour soutenir l’industrie. D’après ce que nous avons entendu lors de nos discussions avec les décideurs, les recettes tarifaires vont dans le revenu général, et il n’y a pas de nouveaux investissements dans la volaille » souligne Vincent Amanor-Boadu.
Avec commodafrica