L’huile de palme serait, en définitive, un moindre mal, souligne le bureau allemand du Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport suivi d’un communiqué publié mardi. En effet, le palmier à huile pousse vite et a un plus grand rendement que les autres cultures oléagineuses.
Ainsi, un hectare planté avec des palmiers à huile rapporte 3,3 tonnes (t) contre 0,7 t d’huile de coco et 0,4 t d’huile de soja. La différence est de taille étant donné l’explosion de la consommation d’huile de palme qui est passée de 15,2 millions de tonnes (Mt) en 1995 à 60 Mt aujourd’hui, retient Ouest France.
Alors, certes, 85% de l’huile de palme pousse en Indonésie et en Malaisie où la biodiversité est particulièrement riche. Ce qui signifie que lorsqu’on déboise ou défriche pour planter de l’huile de palme, on perd beaucoup plus en biodiversité que si on ne faisait que changer de culture, comme en Europe.
Aussi, WWF Allemagne conseille aux consommateurs de privilégier l’achat d’huile de palme certifiée RSPO, qui garantit que l’huile est “durable” et que l’impact de la culture sur l’environnement est minime.
Avec commodafrica