Un atelier de validation du niveau de référence pour les forêts (Nerf) ivoiriennes en matière d’émission de gaz à effet de serre s’est ouvert mercredi à Abidjan.
« Cet atelier vise à améliorer le rapport final du Nerf de la Côte d’Ivoire par la prise en compte des commentaires et observations des parties prenantes nationales sur le concept des Nerf/Nrf dans le cadre de la Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique », a déclaré le coordonnateur adjoint du REDD+, Lucien Dja.
Tous les pays engagés dans le processus (REDD+, mécanisme internationale de la réduction des émissions de gaz à effet de serre issu de la déforestation et de la dégradation des forêts) doivent, en effet, développer plusieurs outils, entre autres, les systèmes de surveillance des forêts pour les performances de mise en œuvre de la REDD+.
Selon, le coordonnateur adjoint du REDD+, cette version du niveau d’émission de préférence pour les forêts ivoiriennes sera soumise en janvier à la Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique.
« La Côte d’Ivoire a entrepris le développement de son niveau de référence pour la forêt depuis un peu plus de trois mois, qui doit lui servir de repère pour l’évaluation des performances, mais surtout pour les paiements futurs », a rappelé le consultant de la FAO, Dr Dibi Hyppolite, expliquant que la validation de ce rapport national se veut « consensuel ».
La Côte d’Ivoire est l’un des quelques pays en Afrique à disposer des arrangements institutionnels, exclusivement dédiés à la Commission nationale de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issue de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), rappelle-t-on.