Opération porte ouverte ! Déjà très accommodant avec les Français, le Canada vient une nouvelle fois de simplifier ses procédures d’accueil pour les immigrés francophones. Depuis le 1er juin, les employeurs des provinces – autres que celles de Quebec – n’ont plus à justifier auprès des autorités qu’ils embauchent un francophone plutôt qu’un Canadien pour l’obtention d’un permis de travail temporaire.
Cet assouplissement devrait encore accélérer le flux de nos compatriotes, chaque année plus nombreux, à s’expatrier outre-Atlantique. Entre 2005 et 2014, le nombre de résidents temporaires français a flambé de 224%, à plus de 24.000. Plus de 4.700 résidents permanents et 19.000 étudiants français ont aussi élu domicile au pays de Justin Trudeau. Une tendance qui ne s’est pas démentie depuis confirme-t-on à l’Ambassade du Canada en France.
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Il faut dire que bien d’autres réglementations facilitent l’accès des Français au marché du travail canadien. L’accord de mobilité “Vacances Travail”, accueille, par exemple, chaque année 7.000 jeunes français de 18 à 35 ans.
Si Quebec truste encore la majorité des expatriations (85 à 90% des résidents permanents, 75 à 80% des résidents temporaires), d’autres provinces ont le vent en poupe : l’Ontario (Toronto, Ottawa), le Nouveau-Brunswick (au sud-est du Quebec) ou encore la Colombie-Britannique (Vancouver).
Quels sont les jobs les plus recherchés ? Ils diffèrent évidemment selon les régions. Mais dans l’ensemble, retenez que les secteurs de la high-tech, de l’hôtellerie, du commerce, du marketing et de l’éducation sont particulièrement demandeurs. Pour avoir une idée plus précise des secteurs qui recrutent et des démarches nécessaires, rendez-vous sur le site Guichet emploi.
Guillaume Chazouillères
Avec la capitale