A quelques heures de la fin de la session de ce mois de novembre, les derniers ministres passent devant la commission des finances et du budget, de la chambre haute du parlement camerounais
Ministère de la promotion de la femme et de la famille
La réalisation des objectifs de développement économique, social et culturel, le document de stratégie pour la croissance et l’emploi prévu pour la période 2010 – 2020, la croissance durable à visage humain sont les différents points sur lesquels s’est appuyée la ministre des affaires sociale, Irène Pauline Nguene pour expliquer les besoins du département ministériel dont elle a la charge par rapport à ce projet de budget : 5 723 000 000 pour le fonctionnement et, 1 965 500 000 budgets d’investissements.
Par ailleurs, le déplacement des populations du fait de la lutte contre la secte terroriste boko haram, dans les régions de l’Est et de l’Extrême Nord, à travers la prise en charge psychosociale des personnes affectées par la guerre ainsi que leurs familles, la nécessité de renforcer les actions de promotion et de protection des droits des plus vulnérables, l’urgence d’un encadrement adéquat et efficace des enfants en détresse , ainsi que l’impératif d’asseoir un véritable système de solidarité nationale ont été mis en exergue.
Le membre du gouvernement a aussi parlé aux sénateurs de la poursuite de la promotion de l’entreprenariat social en vue de la mutation des personnes socialement vulnérables de charges sociales à acteurs de croissance, grâce à leur autonomisation et enfin, la poursuite du processus de décentralisation à travers la capacitation des collectivités territoriales décentralisées, pour ce qui est de la prise en compte de la dimension sociale et/ ou vulnérable dans les actions de développement réel.
Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat est lui aussi passé devant les membres de la commission du budget et des finances en ce troisième jour, afin de défendre l’enveloppe budgétaire de ce département ministériel qui, pour l’année prochaine, a été arrêtée à la somme de 9 milliards 941 millions 065 mille, avec une hausse de 1 500 000, dont 736 000 000 en fonctionnement, avec :
Les dépenses affectées au Programme 511 et relatif à la promotion de l’initiative privée et l’amélioration de la compétitivité des PME pour un montant de 4 milliards 017 millions 180 mille, pour le financement des projets ci après :
- La consolidation des activités de l’Agence de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises
- La mise en place du fichier national des PME (élaboration du manuel de procédures opérationnelles du fichier des PME, acquisition du matériel informatique …)
- L’accompagnement à la création et au développement des PME de transformation des produits locaux de consommation de masse
- L’accompagnement des pme Agricoles et Agroalimentaires
- L’accompagnement au développement du secteur privé à travers quelques programmes et bien d’autres.
- Le programme 513 porte sur la promotion de l’Economie Sociale et de l’Artisanat et, bénéficie d’un montant de 3 milliards 239 millions 828 mille. Cette somme va servir :
a- Au renforcement des capacités techniques, technologiques et managériales des artisans dans les secteurs à fort potentiel de croissance
b- A la promotion de l’entrepreneuriat collectif par l’octroi des appuis aux initiatives locales de développement et, notamment l’appui financier aux organisations de l’Economie Sociale pour la réalisation de leurs microprojets de développement …
Une autre enveloppe est dédiée au programme 514 relatif à la gouvernance et à l’appui institutionnel du sous secteur des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, avec un montant de 4 milliards 184 millions 057 mille.
La nuit dernière et ce, jusqu’à 4h du matin, plusieurs autres membres du gouvernement ont défendu leur programme budgétaire. Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona avec une enveloppe de 3 milliards 67 millions en fonctionnement et 500 millions en investissement.
Le département ministériel dont il a la charge entend :
- Améliorer la couverture de la population en matière de sécurité sociale
- Redynamiser l’inspection du travail
- Promouvoir le dialogue social
- Promouvoir et mettre en œuvre les normes, les principes et les droits fondamentaux au travail
- Renforcer le système d’information statistique du sous secteur.
Il a également présenté un projet qui se décline en trois programmes, notamment la promotion de la sécurité sociale pour le plus grand nombre, l’amélioration de la protection du travail et enfin, la gouvernance et appui institutionnel du sous secteur travail et sécurité.
Minette Libom Li Likeng, le ministre des Postes et Télécommunications a présenté aux membres de la commission, le programme de ce département ministériel qui se décline en plusieurs axes majeurs pour un montant global de 5 944 000 000 dont 500 000 000 pour les investissements, 5 444 000 000 pour le fonctionnement :
- La densification du réseau et l’amélioration de la couverture nationale postale
- Le développement et l’optimisation des réseaux et services des télécommunications et TIC
- La gouvernance et l’appui institutionnel au sous secteur Postes et Télécommunications
- Le développement et l’optimisation de l’utilisation des réseaux et services des télécommunications et tic
- La gouvernance et l’appui institutionnel dans le sous secteur des postes te télécommunications.
Nicole Ricci Minyem