Les membres de la commission des finances n’ont aucun moment de repit, les mebres du gouvernement su succèdent les uns après les autres.
Au niveau du ministère des enseignements secondaires, Ngalle Bibehe Jean Ernest Massena entend mettre poursuivre la mise en œuvre des programmes budgétaires du triennat 2016 – 2018, qui avait reçu l’aval du comité interministériel d’examen des programmes. Les objectifs opérationnels sont les suivants :
- Porter à 60, le nombre de filières professionnalisantes pour progressivement adapter l’enseignement secondaire technique et professionnel à l’environnement socio économique.
- Améliorer significativement la qualité des apprentissages pour qu’au moins 75% des apprenants achèvent les cycles d’études
- Renforcer l’accès à l’enseignement secondaire de manière à porter le taux de transition du primaire au secondaire de 69,62% à 72%.
Le ministère de l’enseignement secondaire, entend, lors de la prochaine année budgétaire, muter dans un concept nommé « Enseignements Secondaires de 2 è Génération » .
Plus simplement, il est question de recentrer la formation des élèves autour de la formation de ressources humaines capables de porter l’émergence et notamment de prendre activement part aux projets structurants actuels ou à venir. Il est question d’une approche par compétence qui va permettre que les produits sortant désormais du secondaire aient des compétences et le potentiel d’employabilité nécessaire afin de participer au processus de création de richesses. Le ministre a donné quelques exemples, pour illustrer sa présentation : Le budget arrêté pour l’équipement du lycée technique de Kribi en un atelier de Métaux en feuilles, afin de doter les apprenants des compétences pour les chantiers navals ou toute autre catégories de travaux de construction métalliques. Renforcer l’adéquation entre la formation et l’environnement sociologique et professionnel.
Il est par ailleurs question, selon Ngalle Bibehe Jean Ernest Massena, que le département ministériel dont il a la charge s’attaque au problème de la Lecture. Pour atteindre cet objectif, il a décidé d’affecter 250 millions en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, dans le cadre du projet dénommé Projet d’Incitation à la Lecture. Ce dernier va permettre d’installer le WI – FI dans six établissements scolaires expérimentaux : Douala, Yaoundé, Edéa, Bamenda et Buea.
Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’enseignement supérieur a sollicité une dotation de 67 milliards 654 millions repartis ainsi :
25 milliards 570 millions en investissements et 42 milliards 084 millions en fonctionnement.
Au ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, le ministre Mounouna Foutsou, l’enveloppe budgétaire s’élève à la somme de 14 milliards 165 millions repartis de la manière suivante :
- 2 milliards 960 pour le Budget d’investissement dont :
- 1 milliard affecté pour l’Appui au Service Civique National de Participation au Développement
- 40 millions pour le Fonds de contrepartie en dépenses réelles
- 450 millions de ressources externes
- 470 millions de ressources à transférer
- Budget de Fonctionnement : 11 milliards 205 millions pour
- 9 milliards 400 millions pour les dépenses de personnel
- 108 millions pour les dépenses de personnel hors traitement brut
- 194 millions pour les bourses et les stages
- 1 milliard 503 millions affectés aux autres biens et services, notamment l’eau, l’électricité et le téléphone.
En rappel, le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique œuvre pour l’autonomisation des jeunes, l’éducation civique, l’intégration nationale, la gouvernance et l’appui institutionnel, l’insertion socio économique des jeunes.
Au ministère des arts et de la culture, le professeur Narcisse Mouelle Kombi, chef de ce département a défendu le budget qui lui a été communiqué par le premier ministre chef du gouvernement et qui se présente ainsi :
- 110 millions en ressources transférées
- 175 millions en subventions d’investissement dans le cadre du Contrat Plan Etat/ Palais des Congrès
- 425 millions pour les autres dépenses d’investissement
Le budget fonctionnel a été élaboré de la manière suivante : 3 milliards 103 millions dont :
- 675 millions pour les dépenses de personnel
- 276 millions pour les autres dépenses de personnel hors traitement brut*45 millions destinés aux bourses et stages
- 62 millions pour les consommations d’eau
- 109 millions pour les consommations d’électricité
- 102 millions pour les consommations de téléphone
- 1 milliard 834 millions pour les autres biens et services. Fonctionnement courant des services centraux, déconcentrés et rattachés.
Il y’a par ailleurs la ventilation des ressources par programme, notamment avec celui portant sur la Conservation de l’art et de la culture camerounaise avec 501 200 000 soit 130 000 000 en dépenses d’investissement et 371 200 000 en dépenses de fonctionnement.
Le renforcement de l’appareil de production des biens et services : 1 230 100 000 dont 495 000 000 en investissement et 735 100 000 en fonctionnement
Pour le troisième programme, 2 081 700 000 pour une enveloppe de 85 millions en investissement et 1 996 700 000 en fonctionnement.
Avant de quitter la salle, le ministre des arts et de la culture a parlé des perspectives de ce département ministériel pour l’année prochaine et, on peut entre autre citer l’organisation d’une exposition et d’une foire sur le site de Bimbia, l’appui à la réhabilitation des musées royaux des chefferies, la poursuite des travaux de construction de la salle de spectacle de Yaoundé …
Le ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique Ernest Gbwaboubou a défendu une enveloppe budgétaire qui s’élève à 11 805 000 000 dont 5 085 000 000 en dépenses de fonctionnement et, 6 720 000 000 en dépenses d’investissements.
Nicole Ricci Minyem