Faisant le point sur ses activités au troisième trimestre, le groupe belge agro-industriel Société Internationale de Plantations et de Finance (Sipef), qui opère en Indonésie et en Papouasie Nouvelle Guinée dans le palmier à huile, l’hévéa et le thé, et en Côte d’Ivoire dans les bananes et les ananas fleurs, annonce des cash-flows globalement positifs, après paiement des dividendes, ce qui garantit à la société la poursuite de son expansion et la réduction de sa charge de la dette.
Du 1er janvier au 30 septembre, sa production d’huile de palme, essentiellement en Indonésie et en Papouasie Nouvelle Guinée a totalisé 199 016 tonnes (t), dont 163 648 t de ses propres plantations et 35 368 t achetées auprès de tiers : ceci représente une hausse de plus de 9% par rapport à la même période en 2013, notamment due aux bonnes performances en Papouasie. Quant au caoutchouc, sa production atteint 7 943 t (+3%) dont 7 446 t sur ses propres plantations ; celle de thé, entièrement de sa propre production, est en baisse de 1,31%, à 2 028 t, tandis que sa production de banane, en Côte d’Ivoire, atteint 18 639 t entièrement de sa propre production également, enregistrant un bond de 13,6%.
Sur le seul troisième trimestre, sa production bananière a été de 4 735 t, en hausse de 3,27% par rapport à la période correspondante en 2013, ”principalement grâce à la reprise des volumes dans la plantation de Motobé, qui avait connu des problèmes sociaux et agronomiques l’an dernier.”
Quant au prix moyen FOT Europe des banane,s il a été en hausse à $ 1 062 la tonne au 3ème trimestre contre $ 1 050 au 3ème trimestre 2013.
Rappelons qu’en Côte d’Ivoire, Sipef-CI disposait fin 2013 de 4 633 ha immatures et 8 966 hectares matures de palmiers, soit 13 599 hectares de plantations industrielles, avec une moyenne d’âge de 8 ans ; les plantations villageoises couvrent environ 20 000 ha pour 6 000 planteurs indépendants.
Quant à l’avenir, ”Du fait des conditions climatiques relativement froides de ce deux derniers mois, nous devons nous attendre, sur le quatrième trimestre, à une production plus limitée de bananes dans les Plantations Eglin en Côte d’Ivoire. Ceci ferait perdre une partie du bénéfice de l’augmentation de la production sur les trois premiers trimestres.”
Avec Commodafrica