Du 27 novembre au 2 décembre 2016, Ouagadougou devrait, selon Jeune Afrique, accueillir le sommet panafricain des starts-up. Dans un contexte de relance économique, cette initiative de Youth Gain, une organisation panafricaine de promotion de l’innovation, est fortement soutenue par les plus hautes autorités du pays.
Après avoir gagné 6 places en 2016 en se hissant à la 143e place mondiale des pays où le climat des affaires est plus attractif, le Burkina Faso enrégistre une régresseion dans le classement 2017. Parmi 190 pays classés, le Burkina Faso se positionne à la 146è place. Au niveau africain, il est le 22è pays le plus attractif en matière de climat des affaires. Le Burkina Faso a perdu d’énormes points au niveau des catégories «raccordement à l’électricité» (29,4/100), «obtention d’un prêt bancaire» (30/100), «exécution des contrats» (40/100), « règlement de l’insolvabilité» (39,2/100), «protection des investisseurs minoritaires» (40/100). Toutefois, en matière de création d’entreprise, le score est appréciable (88/100).
L’un dans l’autre, le pays doit encore relever plusieurs défis lui, qui a pour ambition d’être parmi les meilleurs réformateurs du monde. Pour stimuler la réflexion, la Communauté africaine de pratiques sur la gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP) a, en partenariat avec la Commission de l’UEMOA, organisé un atelier sur l’amélioration du climat des affaires dans l’espace UEMOA, du 25 au 27 octobre 2016 à Ouagadougou.
Dans le financement du PNDES tout comme dans la relance économique de façon générale, le secteur privé devra jouer un rôle moteur. Dans cette dynamique, Youth Gain, créée en 2014 par Armel Ouédraogo, économiste et consultant Burkinabè compte faire venir 2 000 entrepreneurs de 20 pays africains au Burkina Faso. L’un des objectifs de la rencontre, c’est de favoriser l’innovation et la création d’entreprises. Des thèmes comme ceux de l’entreprenariat, du leadership, des financements innovants et alternatifs, des incubateurs,… seront donc débattus par les différents chefs d’entreprises une semaine durant à Ouagadougou.
Selon Armel Ouédraogo, le choix de Ouagadougou se justifie par la bravoure dont sa jeunesse a fait montre en 2014. « C’est une jeunesse qui sait prendre ses responsabilités en temps opportun. Nous devons aller au-delà de la démocratie pour créer des opportunités d’affaires pour les jeunes en Afrique à travers le Start-upping ».
Quelques jours après cette rencontre, le Burkina Faso sera à nouveau sous les feux de ta rampe à travers la conférence des partenaires sur le financement du Plan national de développement économique et social du Burkina (PNDES) qui se tiendra les 7 et 8 décembre à Paris.
Avec echodufaso