Le digital continue sa poussée dans le transport aérien avec Emirates. Depuis le 15 mai, la compagnie recommande l’utilisation exclusive d’une carte d’embarquement sur téléphone portable.
Emirates oblige depuis le 15 mai la quasi totalité de ses passagers d’utiliser une carte d’embarquement numérique. Le transporteur rend ainsi obsolète la version imprimée sur papier au départ de Dubaï. Annoncée le 12 mai, la compagnie a indiqué que les passagers s’enregistrant au terminal 3 de Dubaï International ne reçoivent plus qu’une carte d’embarquement par SMS ou par e-mail sur leur téléphone portable.
La carte d’embarquement peut être chargée par le biais d’Apple Wallet ou de Google Wallet, ou encore sur l’application Emirates. Le reçu d’enregistrement des bagages est également envoyé directement par courriel aux passagers ou disponible sur l’application du transporteur.
Cette initiative permet de réduire considérablement les déchets papier. En parallèle, la compagnie propose aussi une expérience d’enregistrement numérique pratique et rapide aux passagers. Elle réduit le risque de perte ou d’égarement des cartes d’embarquement. Un moyen d’offrir un voyage plus serein aux passagers.
La carte d’embarquement mobile s’utilise ainsi tout le long du voyage – au Dubai Duty Free, à la sécurité et à l’embarquement, en montrant simplement la carte d’embarquement sur le téléphone. Les agents d’Emirates et le personnel de l’aéroport scannent simplement le QR code de la carte d’embarquement mobile au fur et à mesure que les passagers se déplacent dans l’aéroport et montent à bord de l’avion.
Document papier pour quelques exceptions
Emirates n’impose pas sa carte d’embarquement digitale à tous les passagers. Certaines catégories tels que les passagers avec assistance spéciale, les passagers avec correspondance sur une autre compagnie ou les passagers vers les Etats-Unis conservent un document imprimé. Tout comme les passagers qui n’ont pas de portable ou un problème de connexion téléphone. Autant d’exceptions – sauf parfois la dernière – qui ne devraient pas concerner les voyageurs d’affaires français…
Avec Voyage D-Affaires