En Conseil des ministres hier, la Côte d’Ivoire a fait un pas supplémentaire dans la protection des ses forêts.
S’agissant des forêts de façon générale, un décret a été adopté soumettant ” le déboisement ou le défrichement à l’autorisation préalable de l’administration forestière“. “Toutefois, l’autorisation de déboisement ou de défrichement de forêt est assujettie au maintien d’au moins 30% d’état boisé de la superficie concernée.“
Quant aux forêts sacrées “d’environ 44 000 hectares, qui par la force des us et coutumes demeurent relativement bien préservées des phénomènes de déforestation” un autre décret pris également hier en Conseil des ministres, interdit “toute activité de déboisement ou de défrichement que constituent le prélèvement illicite de bois, les activités agricoles et minières, ainsi que les feux de brousse. En outre, il soumet à autorisation préalable des communautés rurales concernées, les activités de recherche scientifique, ainsi que le prélèvement et le ramassage de fruits et de produits forestiers ligneux dans les forêts sacrées.”
S’agissant de la forêt classée d’Anguededou à Yopougon, dans la proche banlieue d’Abidjan, qui a fait l’objet de nombreuses controverses en raison de la construction d’une cité dortoir au début de la décennie, de forages de la Sodeci, du déversement d’eaux usées non traitées par des usines et deson occupation par des clandestins, le Conseil des ministres a porté sa nouvelle superficie à environ 8 500 hectares ha. Elle était de 7940 ha à l’Indépendance et à 5 065 ha au début des années 2010.
Avec : commodafrica