La Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) va être privatisée. Le singapourien Olam va acquérir 60% du capital de la NSCT, devenant ainsi majoritaire, les 40% restant du capital étant aux mains de l’organisation des producteurs. Les députés de l’Assemblée nationale togolaise doivent voter aujourd’hui la privatisation de la NSCT, selon la presse locale.
Le groupe Olam, acteur important dans le négoce du coton, en particulier en Afrique de l’Ouest où il figure dans le trio de tête, est aussi présent dans l’égrenage en Côte d’Ivoire où Olam a racheté en 2008 les actifs de la Compagnie cotonnière ivoirienne (LCCI) en faillite et créé la Société d’exploitation cotonnière Olam (Seco – SA) mais aussi au Tchad où elle a pris une participation majoritaire dans Coton Tchad ainsi qu’en Ouganda, au Mozambique et en Tanzanie.
Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur les modalités de la reprise et les ambitions d’Olam pour la filière coton au Togo. Une filière qui ambitionne de porter sa production à 200 000 tonnes de coton graine d’ici 2022. Mais sur la dernière campagne, la production a chuté de 15% à 116 000 tonnes.
Avec : commodafrica