Le Fonds monétaire international (FMI) est préoccupé par le recul de la croissance économique de l’Angola alors même que l’inflation est à des niveaux élevés. C’est ce qu’a confié, Ricardo Velloso (photo), le chef de mission de l’institution, après une rencontre avec le ministre des finances du pays.
Si ce constat n’est pas une révélation, il vient témoigner de la morosité que connaît actuellement l’économie angolaise. Fort de son titre de premier producteur de pétrole africain, ravi au Nigéria à la fin du premier trimestre de l’année, le pays a, en effet, subi de plein fouet, les conséquences de l’effondrement des cours du brut.
Cette situation a conduit le gouvernement, dans le mois de juillet, d’une part, à abaisser ses prévisions de croissance pour l’année 2016 à 1,3% contre 3%, annoncé précédemment, et, d’autre part, à réduire ses dépenses budgétaires de 6 milliards de dollars.
« Nous continuerons nos discussions avec les autorités afin de voir ce qui peut être rapidement fait pour accélérer la croissance », rassure le représentant de l’institution.
Pour rappel, le gouvernement angolais table sur une croissance de 2,1%, pour l’année 2017, en dépit de ces nombreux vents défavorables qui soufflent sur son économie.
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