375 ans : voilà l’anniversaire qui a illuminé Montréal en 2017. Déjà reconnue pour ses nombreux festivals, la ville et ses habitants ont saisi l’opportunité pour surfer sur une nouvelle dynamique. C’est ainsi que le quartier d’affaires, coincé entre le Mont Royal et le fleuve, a vu apparaître une foule de nouveaux hôtels et de tables branchées. Plus au Nord, le pont Jacques-Cartier est devenu le premier “pont connecté” au monde, s’illuminant chaque soir de façon interactive pour refléter en temps réel “l’état d’esprit” de la ville. Et visiblement, c’est un code couleur teinté d’optimisme qui domine le Saint-Laurent… Car Montréal est en pleine effervescence. Les idées bouillonnent et la ville rayonne. Les voyageurs d’affaires affluent du monde entier, attirés par la matière première locale : la matière grise. Certes, la ville est reconnue pour ses universités – à l’image de la prestigieuse McGill –, mais la qualité de la formation n’explique pas tout. Derrière chaque projet, il y a toujours un je-ne-sais-quoi d’originalité qui fait la “Montréal touch”, à l’image du Cirque du Soleil qui a réussi à réinventer une tradition millénaire.
Pour l’heure, le quartier d’affaires n’a rien d’un chapiteau. Mais ce qui se trame derrière ses buildings studieux n’a rien non plus du “business as usual”. Inventive, décalée, Montréal est une référence internationale dans le domaine de la créativité. Il y a vingt ans déjà, Ubisoft prenait ses quartiers dans le Mile End, accolé au quartier d’affaires. Aujourd’hui, il s’agit ni plus ni moins du plus grand développeur de jeux vidéo au monde. Dans l’événementiel, le studio de divertissement multimédia Moment Factory compte parmi ses clients Madonna, l’aéroport de Los Angeles ou la Sagrada Família. Les exemples ne manquent pas pour montrer la voie aux jeunes pousses qui fleurissent dans le Mile End, ou dans le bien-nommé “Quartier de l’Innovation” (QI) installé à Griffintown. Aujourd’hui, Montréal a des airs de ville start-up. Avec 375 ans d’expérience.
S’Y RENDRE
Air France propose le programme le plus dense entre Paris et Montréal avec pas moins de douze rotations par semaine assurées cet hiver. Le vol, de 8h environ, est assuré en Boeing 777-300. Air Canada relie également les deux villes, Paris-CDG étant desservi quotidiennement en Boeing 777-300. En outre, la compagnie canadienne se pose à Lyon trois à quatre fois par semaine cet hiver, en Airbus 330-300. Air Transat, l’autre transporteur canadien, est aussi présent à Paris et dans différents aéroports français, mais limite son programme à Paris CDG entre octobre et mai. Un vol quotidien est alors assuré depuis le Terminal 3 de l’aéroport parisien, en Airbus A330. En outre, une nouvelle option économique est également disponible puisque Level assure la liaison transatlantique depuis le 2 juillet. La filiale low-cost du groupe IAG propose quatre vols directs par semaine, depuis l’aéroport d’Orly cette fois.