Le titre Société Ivoirienne de Banque (SIB CI) a été particulièrement bien accueillie par les investisseurs lors de son introduction à la côte de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) ce jeudi 27 octobre 2016.
Pour sa première cotation à 09h45 GMT, une centaine de titres SIB CI avaient été échangés au cours de 15 050 Fcfa l’action, soit un volume d’échange de 1 505 000 Fcfa. Ce qui équivaut à une variation de 7,50% du cours de l’action représentant le plafond autorisé pour les transactions à la BRVM.
Ainsi la première capitalisation boursière de la SIB s’élève à 150,50 milliards de Fcfa. Faisant automatiquement « progresser la capitalisation de la BRVM de 2,5% » aux dires de M. Edoh Kossi Amenouve, Directeur général de cette institution.
Pour certains analystes, cette performance du titre SIB CI est la suite logique de l’engouement suscité lors de l’OPV. En effet, l’opération avait été abondement sursouscrite (à plus de 60 milliards de Fcfa, contre 26 milliards initialement prévus), les investisseurs n’ayant pas pu s’en procurer au niveau du marché primaire se sont alors rabattus sur le marché secondaire. D’où une assez forte sollicitation du titre.
Toutefois, ces analystes prévoient que le volume de titres échangés restera encore faible pendant une certaine période. Le temps de laisser le cours de l’action renchérir encore plus afin de permettre aux investisseurs ayant pu acquérir les titres lors de l’OPV de se faire une plus-value conséquente. Une telle perspective est d’ailleurs fortement envisageable dans la mesure où comme le souligne M. Douada Coulibaly, Directeur général de la SIB, « la banque se porte bien et présente de bons résultats ».
Depuis l’entrée à son capital du Groupe Attijariwafa bank en 2009, la SIB est en forte croissance, notamment dans le financement des entreprises et la contribution à l’effort de bancarisation des particuliers. En 2015, avec l’un des plus importants réseaux du pays (54 agences et 700 collaborateurs), la SIB a vu son total bilan augmenter de 49,5 % à 747,2 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros) par rapport à l’année précédente. Sur la même période, le total des crédits a progressé de 46,3 % à 509,6 milliards de francs CFA (776,8 millions d’euros) et le total des dépôts de 35,5 % à 546,2 milliards de francs CFA (832,6 millions d’euros).