La Côte d’Ivoire et le Ghana cesseront la vente du cacao devant être récolté à partir d’octobre prochain, dans l’attente d’un accord avec les industriels sur un prix minimum garanti aux producteurs.
Ce prix commun vise notamment à réduire les disparités de revenus qui règnent le long de la chaîne de valeur du cacao.
Se confiant à Bloomberg, Joe Forson, directeur général de l’unité de commercialisation du Cocobod, les deux pays envisagent de fixer un tarif plancher de 2 600 $, la tonne de cacao.
Dans le cadre de cette initiative, lorsque les cours mondiaux de l’or brun tomberaient en-dessous de ce seuil, les deux nations entendent appliquer un mécanisme de différentiel pour compenser le manque à gagner pour les producteurs.
« Je m’attends à ce que les négociations autour du prix minimum se poursuivent durant les prochaines semaines. Cela sera fixé en fonction du niveau des cours du cacao du moment », estime Cole Martin, analyste principal de Fitch Solutions.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire et le Ghana vendent près de 80% de leur récolte principale avant le début de chaque campagne. Les exploitants de cacao ne perçoivent que 2% de la manne financière générée annuellement par l’industrie mondiale du cacao (120 milliards $).
avec : agenceecofin