« Rapprochés aux indicateurs de coût des ressources bancaires, les taux débiteurs pratiqués par les banques camerounaises paraissent toujours élevés ». Telle est la conclusion à laquelle aboutit la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) dans son rapport sur les taux débiteurs dans la zone Cemac, au 2esemestre 2018.
En effet, souligne ledit rapport, le coût moyen des ressources bancaires (1,47 %) au Cameroun, calculé à fin décembre 2018, ne représente que le sixième du Teg (taux effectif global) moyen des banques au cours de la période sous revue (8,97 %). De même, fait savoir la banque centrale commune aux six États de la Cemac, l’écart entre le Teg moyen et le Tiao (taux d’intérêt des appels d’offres ou taux directeur de la banque centrale) au Cameroun est resté significatif.
Concrètement, apprend-on, cet écart a crû au second semestre 2018, « s’établissant à 5,47 % contre 3,39 % au précédent semestre, laissant ainsi envisager que le récent relèvement du taux directeur de la Banque centrale (2,95 à 3,50 % suivant une décision prise le 31 octobre 2018, NDLR) s’est traduit par un renchérissement du coût du crédit » dans le pays, souligne la Beac.
avec : investiraucameroun