Les Etats-Unis ont exporté en 2018, environ 184 millions $ de volaille vers l’Angola. Ce chiffre fait du pays, le troisième plus grand débouché au monde pour l’industrie américaine. C’est ce que révèle le Département américain de l’agriculture (USDA) dans un rapport publié hier.
Pour expliquer cette tendance, l’institution met en avant l’augmentation des devises étrangères, la croissance démographique et la faible capacité de production domestique.
En effet, précise l’USDA, la plupart des intrants utilisés dans l’industrie de la volaille est importée, ce qui nuit à la performance du secteur dans la mesure où l’approvisionnement dépend de la disponibilité en devises étrangères.
D’après l’organisation, un développement de l’industrie angolaise de la volaille passera par la mise en place d’un secteur robuste de l’alimentation animale.
Parallèlement aux balbutiements de la production locale, l’institution signale la recrudescence de la construction de nouveaux entreposages frigorifiques qui augmentent la capacité de stockage pour les gros importateurs.
Ce facteur leur permet notamment d’accroître leur achat, dès que les devises étrangères sont disponibles.
Il faut noter que ces chiffres viennent confirmer la place d’importateur majeur de volaille du continent africain aux côtés de l’Afrique du Sud.
D’après les prévisions de l’OCDE et de la FAO sur la période 2016-2025, l’Angola devrait connaître un taux de croissance de 5% de ses importations d’ici 2025.
avec : agenceecofin