BRUXELLES, 8 avril (Xinhua) — Depuis plus de 15 ans maintenant, le partenariat stratégique global entre la Chine et l’Union européenne (UE) demeure solide, cheminant vers davantage de résultats concrets. Les fréquents échanges de haut niveau et le dialogue bilatéral à différents niveaux et dans divers domaines vont pousser ces relations dans la bonne direction.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang entame ce lundi une tournée en Europe, qui l’emmènera à Bruxelles pour la 21e réunion des dirigeants Chine-UE, puis en Croatie pour une visite officielle dans ce pays et pour la huitième réunion des dirigeants de la Chine et des pays de l’Europe centrale et orientale (PECO).
Au fil des années, la Chine et l’UE ont assisté au renforcement de leur confiance mutuelle stratégique, à l’élargissement de leurs intérêts communs, au resserrement des liens économiques et commerciaux, ainsi qu’à la multiplication des échanges culturels et humains.
Le monde connaît de nombreux changements sur fond d’incertitudes et de risques croissants, de montée du protectionnisme et d’expansion des inégalités de revenu tant sur le plan national qu’international.
Dans de telles circonstances, la Chine et l’UE, deux contributeurs majeurs à la multipolarité et à la mondialisation économique, ont toutes les raisons de renforcer davantage leurs relations.
L’histoire de ces relations au cours des dernières décennies montre que la clé du progrès réside dans une coopération mutuellement bénéfique.
L’UE est le plus grand partenaire commercial de la Chine pour la 15e année consécutive, tandis que la Chine est aujourd’hui le deuxième plus grand partenaire de l’UE.
En outre, des entreprises européennes s’investissent pleinement dans le marché chinois, au coeur de la deuxième plus grande économie de la planète, tandis que l’UE constitue une destination privilégiée pour les investissements chinois outre-mer.
Il est naturel que la Chine et l’UE se livrent concurrence dans certains domaines. Cependant, ce n’est pas un jeu façon “tu perds je gagne” ou “le gagnant emporte tout”. La concurrence et la coopération vont de pair.
Une concurrence saine peut aider les entreprises à se développer et à fournir à leurs clients de meilleurs produits et services. Et lorsqu’il s’agit de résoudre leurs différends, il est important que les deux parties adoptent un ton constructif et défendent les principes de respect mutuel et de coopération mutuellement bénéfique.
Plus important encore, la Chine et l’UE partagent un potentiel et des opportunités considérables de développement de leur coopération en matière de commerce, d’investissements, d’innovation, entre autres.
Les investissements chinois représentent aujourd’hui 2% du total des investissements directs étrangers (IDE) dans l’UE, tandis que les investissements de l’UE en Chine représentent 4% du total des investissements de l’UE à l’étranger. Il y a donc là une grande marge de croissance.
Un nombre croissant d’entreprises européennes telles que le géant chimique BASF, le constructeur automobile BMW et les bancassureurs AXA et Allianz se sont déclarées prêtes à accroître leurs investissements en Chine, alors que le pays asiatique est en train de se réformer et de s’ouvrir.
Entre temps, l’Italie et le Luxembourg ont signé avec la Chine des protocoles d’accord concernant l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR). Leur participation donnera un nouvel élan au renforcement de la synergie entre l’ICR et la stratégie de l’UE visant à “relier l’Europe à l’Asie”.
avec : french.xinhuanet