Le Président de la République, Chef de l’Etat SEM Issoufou Mahamadou a présidé, ce mercredi 03 Mars 2019, une réunion du dispositif de suivi et de mise en œuvre de la politique d’amélioration du climat des affaires au Niger. C’était en présence du Premier Ministre Brigi Rafini, des Ministres concernés par la question, du Ministre-Conseiller Spécial du Président de la République en matière de Doing Business, M. Alma Oumarou, de plusieurs responsables des structures de l’Etat concernées par la question, mais aussi des contributeurs.
A la fin de la réunion, le Ministre-Conseiller Spécial du Président de la République en matière du Climat des Affaires, M. Alma Oumarou, a déclaré à la presse que cette rencontre, qui fait suite à celle tenue le 27 Février dernier, a pour objectifs de faire le point sur l’avancement des réformes entreprises par le Niger dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.
Plus précisément, a indiqué le Ministre Alma Oumarou, il s’agit de faire le bilan des recommandations assignées au dispositif, notamment celles de continuer à mener les actions de communication sur les réformes entreprises, de les approfondir et de dresser un plan à moyen terme pour que le Niger puisse s’inscrire dans les rangs des cinquante (50) pays les plus réformateurs du monde.
Sur l’ensemble des indicateurs concernés, en plus des actions de communication, « nous avons rencontré les contributeurs, ces professionnels de nos indicateurs qui sont interrogés par la Banque Mondiale sur l’effectivité des réformes que nous avons entreprises avant l’établissement de son rapport », a poursuivi le Conseiller Spécial du Président de la République en matière du Climat des Affaires, avant de regretter que « beaucoup de ces contributeurs, quand ils reçoivent les questionnaires de la Banque Mondiale, ne savent même pas de quoi il s’agit. Ils ne répondent pas. Ce qui fait que le Niger n’est pas jugé sur ses performances réelles ».
Mais avec les interventions du dispositif, s’est-il tout de même réjoui, « ces contributeurs ont saisi la portée de leur responsabilité et ont pris l’engagement de répondre aux questionnaires sur la base des réelles perceptions qu’ils ont eues des réformes entreprises par le Niger ».
Le Ministre Alma Oumarou a enfin annoncé que ces réformes vont se poursuivre jusqu’à la fin Avril 2019, qui est le délai de collecte des données pour le prochain rapport de la Banque Mondiale. Toutefois, a-t-il ajouté, « il faut aller au-delà en adoptant des réformes qui vont s’ancrer dans la durée et qui vont faire en sorte que le Niger soit parmi les pays les plus réformateurs du monde, l’objectif étant d’être parmi les 50 premiers ».
« Nous avons bon espoir », a déclaré le Ministre Alma Oumarou, prenant à témoins tous les efforts palpables du Gouvernement pour faciliter la création des entreprises et l’évolution du climat des affaires au Niger. « Le fait est que si nous assainissons le climat des affaires, nous créons des opportunités pour que les investisseurs viennent, que des emplois soient créés et que le Niger aille vers l’émergence », a-t-il conclu.
Rappelons que dans l’édition 2019 du rapport sur le Doing Business du Groupe de la Banque Mondiale, qui met en lumière les réformes entreprises par les Etats en matière économique entre le 2 juin 2017 et le 1er mai 2018, le Niger a été classé 143ème sur les 190 économies classées contre la 144ème place dans le précédent rapport, gagnant ainsi une (1) place, alors que dans le rapport 2018, notre pays avait gagné six (6) places par rapport à celui de 2017.
Cette nette progression du Niger, note-t-on, est le fruit des réformes hardies entreprises avec la mise en place du dispositif de suivi et de mise en œuvre de la politique d’amélioration du climat des affaires qui a entrepris d’importantes réformes sur l’ensemble des indicateurs de la Banque Mondiale et particulièrement ceux sur lesquels notre pays était mal classé comme les conditions de création d’entreprises, d’obtention du permis de construire, de raccordement à l’électricité, d’obtention des prêts, ou encore celles relatives au commerce transfrontalier et au paiement des impôts.
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