(Ouagadougou, 3 avril 2019). Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a eu une séance de travail ce mercredi en fin de matinée, avec Tony Blair, président de l’Institut Tony Blair pour le changement planétaire. L’ancien Premier ministre britannique entend apporter l’appui de son institut au gouvernement burkinabè et aider à la lutte contre l’insécurité dans le Sahel.
« C’est la première fois que je viens au Burkina Faso et je suis très heureux de me retrouver dans votre pays », s’est d’emblée réjoui Tony Blair, en rencontrant le Président Roch Marc Christian Kaboré. L’institut Tony Blair pour le changement planétaire (Institut Tony Blair for global change), qu’il dirige, entend tisser une collaboration avec le gouvernement burkinabè. C’est dans ce sens que l’ancien Premier ministre britannique a fait le déplacement à Ouagadougou. « J’ai eu une discussion avec le président du Faso. Nous avons discuté de la gestion du pays, de la région G5 sahel. Avec mon institut je suis tout à fait prêt à supporter le gouvernement» a-t-il déclaré.
Les domaines de coopération possibles sur lesquels l’institut va apporter sa contribution, sont ceux définis par le gouvernement du Burkina Faso, en fonction de ses priorités. Qu’il s’agisse de l’énergie, de l’agriculture ou de la formation, Tony Blair dit disposer d’une équipe au sein de son institut, capable de répondre aux attentes du gouvernement.
Evoquant l’intérêt de son institut pour le Sahel, Tony Blair a rappelé que le Burkina Faso assume la présidence en exercice du G5 Sahel dans un moment important et crucial pour la région, confrontée à de nombreux défis. Pour l’ancien Premier ministre britannique, il est nécessaire pour le Burkina Faso d’avoir un plan G5 pays. Il estime également que la communauté internationale doit réfléchir sur sa responsabilité et voir comment aider les pays de la région, au regard des problèmes de sécurité, de développement, dont les conséquences impactent l’Europe.
Selon Tony Blair, le Burkina Faso a une population jeune en quête d’emploi et d’avenir. « Presque la moitié de la population a moins de 15 ans, presque 80% a moins de 35 ans. C’est absolument important de donner une vision de futur aux jeunes, de l’emploi et un avenir » a soutenu l’ancien Premier ministre.
Tony Blair dit avoir une passion pour l’Afrique. Son institut est présent dans 14 pays africains et dispose de bureaux au Moyen-Orient et aux Etats unis.
Direction de la communication de la présidence du Faso